Les données structurées sont un atout pour vous démarquer dans les résultats de recherche. Elles obéissent à des règles strictes, et Google est de plus pointilleux sur leur pertinence pour assurer des SERPs de qualité à ses utilisateurs.
Contrôles de qualité des données structurées
Google effectue des contrôles de qualité, de manière algorithmique mais aussi manuelle, afin de s’assurer que les données structurées présentes dans le balisage sont bien en corrélation avec le reste de la page. C’est une question de pertinence.
Ce que veut Google avant tout, c’est fournir à ses utilisateurs des réponses pertinentes et attractives aux requêtes effectuées sur le moteur de recherche. Il ne souhaite évidemment pas que des données structurées induisent en erreur les internautes, en créant une image trompeuse de la ressource ou en produisant une expérience décevante. Les données structurées doivent réellement refléter de manière précise le sujet et le contenu de la page (texte, images et vidéos).
Ainsi, une page web décrivant un artiste de la chanson pourrait utiliser des données structurées pour énumérer ses albums et annoncer les prochaines dates de concert.
De plus, il est fortement déconseillé d’utiliser les données structurées pour afficher un contenu qui ne serait pas visible par l’internaute sur la page web. Si le balisage JSON-LD décrit une recette à la carotte, le corps de la page HTML doit absolument proposer du contenu sur cette recette de cuisine à la carotte et non pas une recette de cuisine au topinambour.
Si Google déniche des données structurées non en conformité avec leurs règles, logiques et simples, il y a fort à parier que tous les extraits enrichis du site en question soient purement et simplement désactivés.
Plusieurs entités sur la même page
Si une page contient plusieurs types d’entités, comme par exemple un texte et une vidéo, il est recommandé de baliser chacune des entités présentes afin de rendre votre contenu parfaitement bien compréhensible pour les algorithmes d’indexation.
- Votre page sur l’artiste de la chanson comprendra probablement un descriptif de sa carrière ainsi qu’une vidéo de son dernier tour de chant. Le premier type devra être balisé avec schema.org/MusicGroup et le second avec schema.org/VideoObject.
- Dans une page catégorielle listant plusieurs entités du même type (produits, personnes, recettes, …), vous devrez baliser chacune d’entre elles avec le type schema.org approprié (schema.org/Product, schema.org/Recipe, etc…).
- Dans une page proposant un lecteur vidéo, il est possible que vous affichiez également plusieurs miniatures de vidéos présentant un intérêt similaire. Il est alors conseillé de baliser non seulement la vidéo principale mais aussi les autres vidéos.
Balisage des images
Quoi de mieux qu’un visuel attractif pour vous démarquer de la concurrence ? Un belle photo de votre potiron attirera assurément l’œil de l’internaute parcourant les SERPs à la recherche du maraîcher qui lui fournira les plus belles cucurbitacées des environs.
Mais attention à bien baliser vos images !
Par exemple, une image balisée avec la propriété schema.org/image de schema.org/NewsArticle doit appartenir directement à l’article en question.
De plus, l’URL de l’image doit pouvoir être visitable et indexable. Si ce n’est pas le cas, elle ne pourra être affichée dans l’extrait enrichi sur la page de résultats de recherche.
Outil de test des données structurées de Google
Google fourni un outil de test gratuit, permettant à chacun de vérifier que son balisage de données structurées est bien écrit comme il faut et pourra donc être compris par Google. L’outil d’aide au balisage de Google peut vous aider à utiliser les formats microdonnées et JSON-LD.
Dans cet outil de test de données structurées, il vous suffit de coller soit le code source HTML de la page que vous souhaitez tester, soit simplement le bloc de javascript (entre les balises <script>).
Après publication de votre page correctement balisée, les algorithmes du robot d’indexation de Google traiteront ce balisage. Le contenu sera alors affichable dans les résultats de la recherche. Pour demander à Google d’analyser la page sans attendre que le robot la trouve de lui-même, il vous faut suivre leurs instructions de « re-crawling ».