Comment mettre à jour un site web WordPress en toute sécurité (manuellement et automatiquement)
Comment mettre à jour un site WordPress ? Cette action récurrente est essentielle. Pourquoi ? C’est avant tout une affaire de sécurité.
La sécurité de ce CMS (système de gestion de contenu) est primordiale, aussi bien du point de vue des entreprises réalisant du commerce via un ou des sites web WordPress, que de celui des consommateurs qui achètent via ces sites. En premier lieu, la plate-forme WordPress en elle-même est bien construite et bien gérée. Une équipe interne est strictement dédiée à sa surveillance et au développement de mises à jour du logiciel dès que des vulnérabilités sont détectées. Mais la popularité de WordPress en fait par contre une cible privilégiée pour les pirates.
La sécurisation d’un site internet WordPress comporte de multiples tâches, comme l’utilisation d’un certificat SSL, la sécurisation du code PHP et la réalisation d’audits de sécurité réguliers. Cependant, il est impératif que vous donniez la priorité à la mise à jour de WordPress. Si, de plus, vous utilisez des plugins et/ou un thème, vous devez bien entendu également les mettre à jour. Ne pas le faire revient tout bonnement à risquer de compromettre à la fois la vitesse et la sécurité de votre site.
Cet article sur la mise à jour WordPress vous explique tout ce que vous devez savoir sur cet élément essentiel de la stratégie de sécurité de votre site WordPress.
Conception Website aide les propriétaires de sites web à mettre à jour leurs sites WordPress. Que vous ayez besoin de gérer un ou plusieurs sites web, je suis à votre service.
La mise à jour de WordPress
Il est avéré que la plupart des violations de WordPress peuvent être reliées à une erreur de l’utilisateur. Pourtant, on préfère (évidemment) blâmer les développeurs qui ont bâti et maintiennent WordPress ou ses intégrations tierces…
Saviez-vous qu’il est estimé qu’actuellement plus de 70% des installations WordPress dans le monde ne tournent pas sous la version la plus récente et la plus sécurisée de la plateforme ? Or WordPress permet aujourd’hui d’automatiser les mises à niveau de sécurité mineures afin de garantir la sécurité des sites contre des vulnérabilités connues.
En outre, 54% de toutes les vulnérabilités de WordPress peuvent être attribuées à des extensions (ou plugins) et 14% à des thèmes. WordPress demandent aux développeurs de ces extensions et thèmes de créer un correctif et d’envoyer une notification de mise à jour à leurs utilisateurs. C’est donc à ces derniers de procéder à leur mise à jour. C’est seulement si un grave problème de sécurité est détecté dans un plugin ou un thème que WordPress forcera la mise à jour automatique pour tous les utilisateurs.
Au final, vous devez rester vigilant au sujet de votre site internet WordPress, surveiller la disponibilité des mises à jour, et les mettre en œuvre rapidement. C’est le seul moyen de garder WordPress aussi sûr que possible.
Vous pouvez mettre à jour un site web WordPress de deux manières différentes :
- par automatisation
- par mises à jour manuelles.
Comment mettre à jour un site web WordPress de manière automatique
WordPress permet depuis 2013 de faire des mises à jour automatisées. Cela concerne les versions mineures ainsi que, très rarement, des mises à jour d’extensions ou de thèmes nécessitant une mise à niveau urgente. Les versions majeures et toutes les autres mises à jour de plugins et de thèmes doivent encore être traitées par vos soins.
Si vous ne souhaitez pas vous en occuper, sans pour autant compromettre la sécurité de votre site, vous pouvez automatiser ces mises à jour.
Voici ce que vous devez faire:
1. Planification des sauvegardes
Il est toujours important d’effectuer régulièrement des sauvegardes de votre site, même si vous automatisez les mises à jour. Cela vous apporte la garantie que vous pouvez effectuer une restauration si un problème survient lors de l’une de ces mises à jour automatiques. Pour cela, vous pouvez utiliser un plugin de sauvegarde et restauration.
2. Automatisation à l’aide d’un plugin
Bien sûr,vous pouvez vous connecter chaque jour à votre administration WordPress et regarder si le tableau de bord vous indique que des mises à jour sont en attente. Vous pouvez aussi utiliser un plugin pour faire ça à votre place. Easy UpdatesManager est un plugin gratuit utilisable aussi bien sur un unique site web WordPress ou pour un réseau multisite.
Une fois le plugin installé, il faut configurer ses paramètres. Le tableau de bord d’Easy Updates Manager vous permet d’accéder facilement à l’activation/désactivation de l’automatisation des mises à jour du noyau WP, des extensions et des thèmes de votre site.
Enfin, vous pouvez ajuster les niveaux d’accès à cette extension. Pratique si plusieurs utilisateurs ont accès à votre site mais que vous ne souhaitez pas qu’ils puissent contrôler ces paramètres.
3. Ou automatisation de votre flux de travail en externe
Plutôt que d’utiliser un plugin pour gérer les sauvegardes et un second plugin pour gérer les mises à jour, pourquoi ne pas utiliser un seul outil qui prendrait l’ensemble de cette automatisation en charge ? ManageWP est un outil pratique permettant de:
- gérer l’ensemble des mises à jour de sites web (sans limitation de nombre de sites) à partir d’un seul tableau de bord,
- planifier des sauvegardes quotidiennes et les stocker dans une destination hors site.
ManageWP propose également de nombreuses fonctionnalités de sécurité pour vous aider à mieux maintenir la santé et la sécurité générale de votre site web sans trop transpirer.
Comment mettre à jour WordPress manuellement
Vous pouvez mettre à jour manuellement votre site WordPress de deux manières.
Lorsque vous savez que des mises à jour sont en attente de traitement, vous pouvez cliquer sur la notification et les mettre à jour en un clic. Cependant, en les traitant de cette manière, il n’y a pas beaucoup de différence entre les mises à jour automatisées et leur traitement manuel. En assumant cette responsabilité, l’essentiel est de s’assurer que les mises à jour sont traitées avec soin et que votre site ne soit pas exposé à des risques plus grands. Voici comment le faire.
Mettre à jour le noyau WordPress
1. Sauvegarder votre site
Dès que vous constatez qu’une mise à jour WP est prête, effectuez si besoin une sauvegarde de votre site (c’est-à-dire si la sauvegarde quotidienne ou hebdomadaire effectuée par votre plugin ou votre service de maintenance ne vous semble pas assez fraîche). Un plugin de sauvegarde et de restauration vous permettra de le faire manuellement. Vous pouvez de plus enregistrer à un autre endroit une copie zippée du fichier de sauvegarde au cas où vous deviez le restaurer ultérieurement.
2. Désactiver tous vos plugins
WordPress recommande bien de toujours désactiver l’ensemble des plugins avant de mettre à jour manuellement le noyau. Pour ce faire, accédez à la liste des extensions installées dans WordPress, cochez toutes les cases et appliquez l’action Désactiver en bloc.
3. Récupérer les fichiers
La dernière version du noyau de WordPress est toujours stockée à cette adresse. Donc, lorsque vous recevez une notification indiquant qu’une mise à jour WP est disponible, visitez cette page et téléchargez les fichiers. Ensuite, dézippez localement le package sur votre ordinateur. Les fichiers et dossiers contenus dans ce package vont ensuite être téléversés sur votre hébergement dans les étapes suivantes.
4. Mettre à jour le noyau de WP
Connectez-vous à votre répertoire racine (via votre outil FTP, SSH ou via le gestionnaire de fichier fourni dans votre hébergement). Supprimez les fichiers wp-admin et wp-includes, et remplacez les par les nouvelles versions contenues dans le package dézippé au point précédent.
5. Mettre à jour wp-content
Sans supprimer le dossier wp-content existant, il faut téléverser dans ce répertoire une copie de tous les fichiers de la nouvelle version du répertoire wp-content contenue dans le package dézippé au point 3.
6. Mettre à jour tout le reste
Les autres fichiers racine doivent également être copiés, ils vont écraser les précédents.
7. Vérifiez wp-config
Le fichier de configuration wp-config.php étant nommé wp-config-sample.php dans la version de mise à jour, il n’a pas été écrasé à l’étape précédente. Jetez un œil sur le fichier sample pour déterminer si certains des nouveaux paramètres valent la peine d’être sauvegardés dans le wp-config.
8. Mettre à jour la base de données
Une fois vos fichiers mis à jour, reconnectez-vous à l’administration WordPress. Si une mise à niveau de la base de données est nécessaire, vous serez logiquement dirigé vers /wp-admin/upgrade.php. Suivez le lien et les étapes indiquées afin de mettre à jour votre base de données.
9. Réactivez vos plugins
Retournez à la liste des extensions, cochez les toutes et sélectionnez Activer dans les Actions groupées puis validez.
Enfin, pour terminer cette procédure de mise à niveau de WordPress, effacez le cache de votre navigateur et, si vous utilisez un outil de cache comme WP Rocket, effacez aussi le cache.
Mettre à jour les plugins et les thèmes
La procédure de mise à jour manuelle des plugins et thèmes est similaire à celle du noyau, mais nécessite cependant un peu moins de travail.
1. Sauvegarder le site
Voir ci-dessus.
2. Récupérer les fichiers
Après avoir téléchargé une copie compressée (.zip) des fichiers d’une extension (ou d’un thème) dans le répertoire WordPress ou directement chez le développeur, décompressez l’archive sur votre ordinateur.
3. Supprimer les anciens fichiers
L’adresse du dossier d’un plugin ressemble à ceci: wp-content/plugins/nom_de_l_extension/.
Celle du dossier d’un thème ressemble à ceci: wp-content/themes/nom_du_theme/.
Via votre outil FTP, SSH ou via le gestionnaire de fichier fourni dans votre hébergement, supprimez l’ancien dossier de l’extension ou du thème concerné.
4. Téléverser les nouveaux fichiers
Ajoutez le nouveau dossier dans le répertoire /wp-content/plugins/ ou wp-content/themes/ selon le cas de figure.
5. Passez en revue les modifications
Retournez dans votre administration WordPress et visitez votre liste de plugins ou de thèmes. Il vous dira si vous avez ou non effectué la mise à jour avec succès. Bien sûr, à ce stade, veillez à consulter votre site pour vous assurer que rien ne se soit cassé au cours du processus.
Mettre à jour un site web WordPress : le mot de la fin
Voilà, vous avez maintenant toutes les cartes en mains pour réaliser sans crainte vos mises à jour WP. Vous savez comment mettre à jour un site web WordPress. Vous avez aussi une dernière option à votre disposition si vous ne souhaitez pas le faire vous-même : embaucher une entreprise de maintenance WordPress telle que Conception Website. Outre la création de site et la rédaction de contenu web orienté SEO, cette fonctionnalité de sécurité et de mise à jour figure parmi mes services. Si vous appréciez l’idée qu’un expert gère en votre nom les sauvegardes WordPress quotidiennes et le traitement des mises à jour de thèmes et de plugins, n’hésitez pas à me solliciter !
Référencement WordPress bancal : 5 raisons basiques
Votre référencement WordPress vous cause des soucis ? Vous avez eu envie de vous lancer dans l’aventure, et vous avez créé votre site ou votre blog ! Seulement, vous vous apercevez petit à petit que vous ne rencontrez pas le succès escompté. Vous espériez obtenir quelques lecteurs et un peu de visibilité, mais ça ne semble pas fonctionner. Que se passe-t-il donc ?
La solution la plus probable, c’est tout simplement que les internautes n’entendent pas parler de votre site, et qu’ils ne le trouvent pas non plus en effectuant des recherches sur Google ! Heureusement, il existe des moyens de remédier à ce problème. Voici quelques astuces de base qui pourraient vous aider !
1 – L’étape essentielle : assurez-vous que vous autorisez le référencement de vos pages par les moteurs de recherche
Pour que des internautes trouvent un site qu’ils ne connaissent pas au départ, il faut que celui-ci soit référencé par les moteurs de recherche. Cela vous semble logique ? C’est normal, mais si vous débutez ou que vous ne maîtrisez pas bien WordPress, peut-être avez-vous désactivé l’indexation par inadvertance.
En effet, il arrive quand on commence un nouveau site de ne pas vouloir qu’il soit référencé tout de suite. C’est le cas par exemple si le site est développé en local. Il faut penser à réactiver l’indexation lors de la mise en ligne. Rassurez-vous, la procédure est très simple.
Rendez-vous dans la rubrique Réglages > Lecture des paramètres de votre site WordPress et cherchez l’option Visibilité pour les moteurs de recherche. Si la case Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site est cochée, c’est un problème ! Décochez-la.
2 – Les problèmes de webdesign : assurez-vous que votre site est responsive.
Savez-vous ce qu’est un site responsive ? C’est un site qui s’adapte à l’appareil que les internautes utilisent pour le consulter. En d’autres termes, un site qui s’affichera différemment selon que vous le consultiez sur ordinateur, tablette ou mobile. Avec WordPress, il est très facile d’élaborer un design performant pour les utilisateurs d’ordinateur, mais vous êtes-vous assuré que la navigation sur votre site était agréable pour les internautes utilisant d’autres appareils ?
Vous devez savoir que c’est un des critères que Google prend en compte dans le référencement ! Il existe d’ailleurs un outil dans lequel il vous suffit de rentrer l’adresse de votre site web pour détecter tout problème. Votre page Web est-elle adaptée aux mobiles ? Utilisez l’outil gratuit de Google..
N’oubliez pas : aujourd’hui l’essentiel du trafic d’Internet provient de périphériques mobiles. Avoir un site web responsive n’est donc pas une option, c’est indispensable si vous espérez gagner en visibilité.
3 – Les problèmes d’optimisation : vérifiez vos mots-clés
Connaissez-vous ce qu’on appelle la SEO ? C’est un acronyme de Search Engine Optimization, l’optimisation des pages web pour les moteurs de recherche. Il s’agit d’une série de techniques à adopter pour augmenter la visibilité de vos pages dans les moteurs de recherche. Voici les quelques règles primordiales à respecter.
D’abord, si vous choisissez des mots-clés trop répandus sur Internet, il est évident que vous n’arriverez pas à vous démarquer de sites ou de pages déjà bien plus populaires ! Dans un premier temps, il faut vous concentrer sur des mots-clés originaux ou peu répandus. Peut-être qu’un peu moins d’internautes seront intéressés par ces mots-clés, mais ils auront plus de chances de trouver votre site ! Une fois que vous aurez gagné un peu d’audience, vous pourrez tenter de rivaliser avec d’autres sites plus établis du même domaine que vous !
Cependant, soyez prudent ! Une erreur classique quand on début consiste à utiliser les mots-clés sélectionnés à tout bout de champ au point que le contenu de votre site devienne illisible. Ça se remarque, et ça gêne énormément vos lecteurs ! Il faut intégrer les mots-clés à vos pages de manière fluide.
D’ailleurs, sachez qu’il existe des outils pour vous aider à bien exploiter les mots-clés. Parmi ces outils, on peut recommander le plugin Yoast SEO. Il vous permet de vérifier directement au moment de l’écriture si votre article est bien optimisé !
Sachez également qu’il existe ce qu’on appelle les mots-clés de longue traîne : ce sont des expressions plus spécifiques, souvent construites pour attirer des clients potentiels vers des produits spécifiques. Il peut être pertinent de vous y intéresser, notamment si vous effectuez de la vente en ligne.
4 – La vérification des permaliens
On appelle permalien un lien permanent vers votre page web, que vous pouvez définir dans l’interface WordPress. Comme pour le reste, il existe des règles à respecter pour les permaliens : il faut s’en préoccuper !
Les règles sont finalement assez logiques : il faut tenter de supprimer tout ce qui est superflu ! C’est-à-dire que des mots tels que « et », « ou », ou « par », doivent être évités. Dans l’idéal le permalien se concentre sur les mots-clés à mettre en valeur.
Il faut également éviter toute présence d’information inutile : si vos permaliens finissent par une série de caractères spéciaux et de chiffres, le référencement peut en être affecté !
5 – La dernière étape : la remise en question du contenu
Vous avez l’impression d’avoir parfaitement mis en œuvre les conseils précédents, mais rien n’y fait, votre audience ne décolle toujours pas ? Dans ce cas, il est temps de remettre en question le contenu que vous proposez. En effet, Google analyse le contenu des pages, et va être amené à faire du tri.
Bien sûr, il n’y a pas de recette miracle pour produire du « bon contenu », mais il y a des solutions pour que Google référence mieux vos pages. À commencer par le fait de mettre à jour fréquemment votre site, de façon pour le moins hebdomadaire.
Par ailleurs, vous devriez adopter une certaine longueur pour vos articles : viser des articles d’environ 1 000 mots est une bonne stratégie. Des contenus beaucoup trop courts risquent de passer sous le radar !
Enfin, essayez de proposer un contenu écrit dans un français correct pour faciliter le référencement, et veillez à effectuer les bons choix de mots-clés et à rendre vos articles pertinents !
Espérons que ces quelques conseils sur le référencement WordPress vous permettront de gagner en efficacité et d’acquérir la visibilité dont vous avez besoin pour aller au bout de vos projets !
Votre référencement WordPress est en question ?
Comment installer WordPress sur votre hébergement
Installer WordPress est rapide et facile. Il suffit, paraît-il, de 5 minutes pour être à même de publier votre premier article. C’est vrai, encore faut-il avoir préparé un tantinet son affaire. Tout d’abord, nous allons voir comment installer le CMS automatiquement via un module proposé par votre hébergeur. Si ce n’est pas le cas, nous verrons comment le faire manuellement.
Pré-requis avant d’installer WordPress
Vous souhaitez installer WordPress, c’est très bien. Pour cela, vous avez besoin :
- de souscrire un hébergement sur un serveur en ligne, qui sera l’emplacement qui contiendra votre WordPress,
- de réserver un nom de domaine, qui sera l’adresse (URL) que les internautes visiteront. Alors choisissez-le simple à écrire et facilement mémorisable. Ce sera par exemple monsupersite.com.
Vous aurez également besoin, dans le second processus que nous détaillerons, d’un client FTP pour téléverser des fichiers depuis votre disque dur vers votre hébergement en ligne. Filezilla (Windows, Mac et Linux) ou Cyberduck (Mac, Windows) sont des exemples de clients FTP gratuits.
Comment installer WordPress automatiquement via un module de votre hébergeur
Le module d’installation automatique varie, s’il existe, selon les hébergeurs. Softaculous et Quick Install sont parmi les plus populaires. Ces utilitaires s’occupent de la plus grande partie du travail, sur la base des indispensables indications que vous leur fournissez au départ.
Mon hébergeur me proposant le module Softaculous, en voici le détail. Sachez que le processus diffère très peu d’un module à l’autre.
Une fois connecté à votre hébergeur, rendez-vous dans le panneau d’administration à la section Softaculous Apps Installer.
Cliquez alors sur le logo de WordPress puis sur Installer maintenant.
Vous devez saisir les informations permettant au script d’installation de lancer la configuration de WordPress. Les plus importantes sont :
- le protocole (SSL ou non),
- le nom de domaine,
- le dossier où seront déposés les fichiers de WordPress,
- le nom ainsi que la description de votre site,
- les informations concernant l’administrateur (identifiant, mot de passe, email),
- dans l’onglet des options avancées, le nom ainsi que le préfixe de la base de données.
L’installateur automatique propose également tout un tas d’options complémentaires, comme les mises à niveau automatique du CMS, du thème et des plugins, et l’activation du multi-site.
Il vous est même loisible de définir un thème graphique autre que le thème par défaut.
Pour conclure, précisez la messagerie où vous souhaitez recevoir les informations à conserver à propos de cette installation, puis valider.
Comment installer manuellement WordPress sur un hébergement en ligne
Vous avez souscrit un hébergement et disposez donc d’une base de données et de PHP.
Premier point : les fichiers WordPress
La première action à réaliser est d’aller télécharger le fichier .zip qui rassemble l’intégralité des fichiers du logiciel WordPress. Vous trouverez la dernière version en français à cette adresse : https://fr.wordpress.org. Ensuite, décompressez ce fichier archive sur votre ordinateur.
Vous avez ensuite le choix d’installer WordPress :
- directement à la racine du site, comme https://www.nom-de-domaine.fr/: pour cela, à l’aide du client FTP, envoyez à la racine de votre hébergement tous les fichiers que vous venez de décompresser.
- dans un sous-répertoire du site, comme https://www. nom-de-domaine.fr/mon-blog/, envoyez les fichiers que vous venez de décompresser dans le sous-répertoire /mon-blog/ de votre hébergement.
Second point : la base de données
Une base de données MySQL est nécessaire pour accueillir les tables de données propres à WordPress. Sur votre hébergement, créez une table reliée à un utilisateur auquel vous accorderez tous les privilèges.
A titre d’exemple, chez l’hébergeur OVH, la procédure est la suivante :
- dans la section hébergement de l’espace personnel, choisissez Gestion SQL,
- choisissez Nouvelle base puis la base incluse dans l’hébergement ; nommez-là avant de valider,
- un email vous est envoyé, qui comprend les informations de la base de données : nom, identifiant et mot de passe de connexion.
Troisième point : le script d’installation
Pour lancer le script automatique d’installation de WordPress, il vous faut maintenant saisir dans un navigateur web l’adresse précise où vous avez envoyé les fichiers WordPress.
Si vous suivez bien, vous savez qu’il s’agit de https://www. nom-de-domaine.fr/mon-blog ou de https://www. nom-de-domaine.fr/ (avec votre propre nom de domaine bien entendu !)
Le navigateur vous affiche un bouton « C’est parti ! », que vous vous empresserez de cliquer pour suivre les instructions affichées à l’écran.
Il vous est demandé de saisir les informations de la base de données créée à l’étape précédente : nom, identifiant et mot de passe, ainsi que deux autres informations :
- adresse de la base de données (par défaut localhost). A modifier si votre hébergeur vous donne une information différente.
- préfixe des tables de données (par défaut wp_). Il est conseillé de le modifier pour des raisons de sécurité et aussi pour vous y retrouver facilement au cas où vous voudriez installer plusieurs WP sur la même base de données. Exemple de préfixe: monblog2017_
Le script d’installation peut maintenant inscrire ces données dans le fichier wp_config.php qui n’est autre que le fichier de configuration de WP. La base et les autres fichiers de WordPress sont désormais reliés.
Voilà, la page de bienvenue apparaît maintenant. Il ne reste plus qu’à saisir quelques informations supplémentaires :
- un titre pour votre site,
- des identifiants de connexion à l’administration du site (identifiant, mot de passe et email),
- indiquer à Google et comparses si vous souhaitez que votre site soit immédiatement indexé ou non.
Après validation, l’installation est terminée et le panneau de connexion de l’administration s’affiche. Saisissez votre identifiant et votre mot de passe pour vous y connecter. Un e-mail aide-mémoire vous est également envoyé pour vous rappeler votre identifiant et l’URL de connexion.
Cette procédure pour installer WordPress sur un hébergement en ligne est donc aisée à mettre en œuvre et effectivement très rapide. N’est-ce pas ce qu’on appelle un jeu d’enfant ?
A suivre : installer WordPress en local.
Pourquoi et comment limiter les tentatives de connexion à WordPress
Il peut arriver que des pirates tentent de pénétrer votre site WordPress en essayant de deviner votre mot de passe administrateur . Par défaut, WordPress autorise les utilisateurs à renouveler les tentatives de connexion en essayant différents mots de passe autant de fois qu’ils le souhaitent. Les hackers peuvent donc utiliser cette faiblesse. Ce mode de piratage est connu sous le nom d’attaque par force brute (brute force attack) . Cependant, vous pouvez modifier ce comportement par défaut et ajouter une couche de sécurité supplémentaire à votre site WordPress. Dans cet article, vous allez apprendre pourquoi et comment vous devriez limiter les tentatives de connexion dans votre WordPress.
Affichage des données de thème dans WordPress
Article original : http://digwp.com/2011/12/displaying-theme-data-with-wordpress/
Voici un truc sympa que vous pouvez faire avec WordPress : afficher des informations directement depuis la feuille de style style.css de votre thème. L’auteur, Jeff Starr, a utilisé cette technique sur un site où le numéro de version du thème est repris à plusieurs reprises à travers le template.
Parser un calendrier .ics en php
Il est parfois utile de récupérer un calendrier d’évènements gracieusement fourni par un site pour afficher certaines informations sur votre propre site.
Voyons à quoi correspondent les fichiers .ics que l’on trouve sur le net, les moyens proposés pour afficher ces fichiers ainsi qu’une façon simple de s’en servir partiellement en dehors de toute application ou plug-in. Bref, découvrez comment simplement parser un calendrier .ics en PHP.
Paramétrer WordPress via wp-config.php
Le fichier de configuration de WordPress, nommé wp-config.php, vous permet de définir la configuration de base de votre site. C’est ici que sont établis les contrôles, les permissions, les fonctionnalités importantes de gestion de votre WordPress, comme par exemple la connexion à la base de données.
Lors de l’installation “en 5 minutes chrono” de WordPress, la seule chose qu’il vous a justement été demandé de configurer dans ce wp-config.php sont vos coordonnées de base de données… et c’est tout !
En effet, la configuration par défaut permet parfaitement à WordPress de fonctionner, mais quelques petites astuces vous permettront d’améliorer les performances, de renforcer la sécurité, et de personnaliser certaines fonctionnalités.
Lire la suite